Colloque PIRVE
- Le 11 et 12 mars s'est tenu le séminaire PIRVE Programme Ville et environnement à Lyon auquel ont assisté Catherine Bernie-Boissard, Dominique Chevalier ainsi que Pascale Bezard. Au cours de ce séminaire national de suivi PIRVE, notre projet a été présenté à l’atelier « Espaces urbains, périurbains et extra-urbains ». Catherine Bernie-Boissard a résumé les points importants soulevés par les débats/discussions de ce séminaire que vous pourrez retrouver ci-dessous:
Les points positifs soulignés:
- L’intérêt d’appréhender le périurbain, dans la mesure où il existe peu de travaux de recherche sur le sujet. L’approche de territoires différenciés. L’inscription dans le cadre des transformations du rapport salarial (précarité en LR).
- L’interrogation sur la capacité des acteurs à s’adapter à l’enjeu de durabilité.
- L’effort d’intercognitivité (partage de savoirs entre chercheurs et acteurs, ici collectivités territoriales) et la mise en évidence du rôle d’interface d’acteurs-chercheurs (ex CAUE). La pluridisciplinarité de l’équipe.
Les limites:
- La recherche de nouvelles pratiques devrait faire apparaître les temporalités de développement des lotissements. Est-ce que ces temporalités renvoient à des catégories de populations différentes ?
Les questions:
- La catégorie « retraités » de l’enquête interroge. Peut-on analyser son hétérogénéité ?
- Cadrage nécessaire de la notion de développement durable. Est-ce que le DD construit de nouveaux contextes ?
- Quelle est la capacité du périurbain à s’adapter au DD ? Comment évolue-t-il sous la pression des acteurs ?
- Existe-t-il une controverse périurbain/durabilité ?
- S’agit-il d’un périurbain choisi ou contraint ?
- Peut-on identifier des populations – et des territoires – fragilisés ?
- Existe-t-il des populations à risque fragilisées par les coûts d’accès à l’énergie par exemple?
- Que peut-on dire du développement de l’économie résidentielle ?
Les propositions:
- Mettre en œuvre des entretiens qualitatifs, auprès des habitants, dans des lotissements différenciés du point de vue de leur construction.
- Le travail « manque de globalité ». Il faudrait travailler sur les processus d’ancrage : étudier par exemple les itinéraires au moment de la décohabitation.
- Est-ce que les études nationales selon lesquelles une majorité des ménages reste dans la même commune sont confirmées ? Est-ce que cela produit de la proximité ?
- Mettre en relation stratégies des ménages et politiques publiques des collectivités (logement social).
- L’aspect économique de l’étude est à conforter.
Les atouts de la recherche :
- Intercognitivité.
- Rôle médiateur des acteurs/chercheurs.
- Les séminaires chercheurs/acteurs des collectivités territoriales sont des lieux de réflexion dégagés des enjeux institutionnels et de pouvoir.
-Lieux de diagnostic partagé dans le cadre d’un projet exploratoire.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire